
Projet de R&D réunissant public et privé, AIDA vise à permettre aux entreprises d’intégrer l’intelligence artificielle et ses capacités d’automatisation dans leurs systèmes opérationnels.
Être un pays leader en matière d’intelligence artificielle, c’est l’ambition de nombreux États. La France voudrait elle aussi pouvoir revendiquer un tel statut. Le projet de R&D AIDA, financé à hauteur de 33 millions d’euros, pourrait y contribuer.
AIDA, pour Artificial Intelligence for Digital Automation, associe acteurs de la recherche publique et sociétés privées, dont IBM et l’université Paris-Saclay. Le projet se veut une « plateforme d’apprentissage ».
Intégrer l’IA et l’automatisation dans les processus quotidiens
Les entreprises y apportent dans ce cadre leurs cas d’usage de l’IA. S’attèlent à leur concrétisation des chercheurs et autres experts technologiques. Le but est ainsi de contribuer à l’améliorer des performances opérationnelles des organisations.
Ces travaux sur l’automatisation et l’intelligence artificielle visent donc à augmenter la productivité, améliorer l’efficacité de systèmes automatisés ou encore à favoriser de meilleures prises de décision. Le maitre-mot, selon IBM, c’est en effet la performance opérationnelle.
Pilote du consortium géré depuis Paris-Saclay, le géant américain et ses partenaires espèrent faire de la plateforme une porte d’entrée vers l’automatisation des processus quotidiens des entreprises. Pour y parvenir, des évolutions s’imposent cependant.
Big Blue souligne ainsi qu’il est « absolument nécessaire » de faire progresser l’état de l’art en intelligence artificielle. De même pour « plusieurs défis scientifiques ». Ces étapes sont nécessaires « pour rendre cette automatisation pertinente ».
Outre IBM, le consortium comprend Softeam, filiale de Docaposte spécialisée dans les solutions de transformation digitale, mais aussi l’éditeur en IA Decisionbrain et enfin STET, en charge du système de paiement de détail en France.
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