
Le constructeur d’objets connectés Fitbit, propriété de Google, lance son étude sur la détection précoce du Covid-19. L’entreprise espère ainsi pouvoir concevoir un algorithme de détection de la maladie.
Les objets connectés, un instrument de plus dans la lutte contre les maladies ? Depuis plusieurs années déjà, Fitbit s’efforce de développer son empreinte dans le secteur de la santé. La crise sanitaire pourrait constituer une nouvelle opportunité d’y parvenir.
Ses trackers d’activités interviennent déjà dans des études académiques sur le Covid et la grippe. L’entreprise souhaite néanmoins mener sa propre étude autour de la détection de la maladie. A cette fin, Fitbit a lancé une étude auprès d’utilisateurs américains et canadiens.
Un algorithme de détection précoce de la maladie
Ces derniers peuvent rejoindre le programme par le biais de son application mobile. Le constructeur, propriété de Google depuis 2019, espère ainsi parvenir à concevoir un algorithme capable de détecter efficacement les signes du Covid-19.
Mais pour cela, Fitbit a besoin de recueillir des données auprès d’utilisateurs de ses objets connectés. La firme s’intéresse plus particulièrement aux consommateurs ayant contracté la maladie ou présentant des symptômes de la grippe.
Les participants de l’étude sont invités à répondre à différentes questions relatives à leur santé : symptômes, antécédents médicaux, etc. Ces informations, croisées avec les données remontées par ses terminaux, pourraient contribuer à la conception d’un modèle.
Fitbit cible plus particulièrement le développement d’un algorithme de détection pré-symptomatique. Un tel système pourrait, grâce à une détection très en amont, participer à limiter la propagation de la maladie.
Pour TechCrunch, la détection précoce du coronavirus est susceptible de favoriser le retour des salariés au travail et le redémarrage de l’économie mondiale. Elle pourrait également servir à étendre le diagnostic, en combinaison avec des tests.